Partie 2.2 : Etude de séismes



2.2.1 : Contexte extensif

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jonsson2012
Figure 1.18 :
Mesure de la déformation en contexte extensif par interférométrie RADAR. L'image de droite donne un aperçu du champs 3D de la déformation. La zone centrale subside, les zones latérales montent et s'écartent du centre de la déformation. On voit ici la formation d'un graben dans un contexte de rifting actif. La déformation reste complexe dans la mesure où elle est la conséquence de l'intrusion d'un dyke en contexte extensif. (d'après Jónsson (2012))

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xmlid : afar
afar
Figure 1.19 :
Mesure de la déformation en contexte extensif par corrélation d'images. c : Composante Est/Ouest (Rouge/bleu) de la déformation. c : Composante Nord/Sud (Rouge/bleu) de la déformation d : Composante verticale de la déformation (obtenue par InSAR). Les auteurs ont modélisé cette déformation et concluent qu'elle ne peut être expliquée que par la combinaison entre une faille normale et la présence d'une injection magmatique (dyke) n'atteignant pas la surface (d'après Barisin et al. (2009))

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2.2.2 : Contexte décrochant : séisme d'Hector Mine (1999)

xmlid : leprince2007
HM_CORR
Figure 1.20 :
Composantes Nord-Sud (à gauche) et Est/Ouest des déplacements lors du séisme d'Hector Mine (1999) observées par corrélation d'images. (d'après Leprince et al. (2007))

xmlid : leprince2007
HM_SAR
xmlid : gpscalifornie
Figure 1.21 :
Mesure de la déformation cosismique par interférométrie RADAR lors du séisme d'Hector Mine (1999). L'image de droite montre le glissement le long de la faille déduit par modélisation (d'après Peltzer et al. (2001))

xmlid : gpscalifornie
xmlid : peltzer2001
HM_GPS
Figure 1.22 :
Mesure de la déformation intersismique par GPS au niveau de la californie. La courbe de droite montre un profil de déformation perpendiculaire à la faille, la déformation est normalisée et centré sur la station de référence. La répartition de la sismicité est reportée. On voit de la déformation ductile symétrique par rapport à la faille bloquée. En pointillé a été rajoutée la forme des déplacements cosismiques lors du séisme d'Hector Mine : la déformation le long de la faille rattrape le retard accumulé sur le reste, ce qui illustre très bien le phénomène de rebond élastique en contexte de décrochement. (d'après Vernant (2015)) (modèle analogique dans le c'est pas sorcier sur les séismes de 7:50 min à 9:00 code vidéo you tube c0UsOlqG\_Xk)

xmlid : peltzer2001

2.2.3 : Contexte compressif en subduction, exemple du séisme de Tohoku Oki (2011)

Ce séisme à l'origine de la catastrophe de Fukushima est un exemple très représentatif du rebond élastique en contexte de subduction. Les données présentées permettent de reconstituer le déroulement d'un rebond élastique.

PRE_SISMIQUE
POST_SISMIQUE
xmlid : fukushimaGPS1
Figure 1.23 :
Mesure de la déformation par GPS : Chaque flèche correspond à un GPS.
En haut : vitesse moyenne des déplacements avant le séisme (enregistrements du 01/03/2011 au 11/03/2011). Les déplacements sont dus au rapprochement de la plaque pacifique vers le Japon.
En bas : déplacements co-sismiques. On peut remarquer que la direction globale de lors du séisme est globalement opposée à la déformation pré-sismique. Ces données permettent d'illustrer parfaitement le phénomène de rebond élastique (Code Vidéo youtube illustrant le rebond élastique : 4Xebwzb3dDE) et montrent que les plaques ne sont pas complètement rigides, au moins au niveau de leur bordure (d'après Supersite (2011))

xmlid : fukushimaGPS1
MIZU
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Figure 1.24 :
Enregistrement pour une station (en rouge sur la figure 1.23). La déformation a duré moins de 2 minutes, durant lesquelles le Japon s'est globalement déplacé vers l'est d'environ 3 mètres. La déformation se fait en plusieurs temps, ce qui indique que le séisme est dû à plusieurs ruptures successives rapprochées dans le temps : un rupture en provoque une autre. (d'après Supersite (2011))

xmlid : fukushimaGPS2
xmlid : fukushimainsar
tohoku_insar
Figure 1.25 :
Enregistrements de la déformation par interférométrie RADAR, durant et après le séisme principal du 11/03/2011 (d'après Supersite (2011))

xmlid : fukushimainsar
REP_SISMIQUE
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Figure 1.26 :
Comparaison entre la déformation enregistrée durant le séisme principal (en rouge) et la déformation post sismique (en bleu). La déformation post-sismique est relativement importante là où la déformation lors du séisme principale était faible. (d'après Supersite (2011)). (Code Vidéo youtube montrant les cartes GPS de manière dynamique : rMhhyb6Yy94, rMhhyb6Yy94)

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Video 1.1 :
Déplacements cumulés de la déformation enregistrée par GPS lors du séisme principal et d'une réplique majeure. Le temps de propagation est accéléré environ 10 fois.

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2.2.4 : Contexte en collision, exemples dans l'Himalaya

xmlid : pakistan
pakistan
Figure 1.27 :
Séisme du Balouchistan (2013 -- Mw7.7 ) (Pakistan) La déformation a été obtenue par interférométrie RADAR et par corrélation d'images. La déformation s'accorde bien avec une faille en décrochement, ayant glissé localement d'une quinzaine de mètres, conséquence du poinçonnement de l'Inde dans l'Eurasie. (d'après Avouac et al. (2014) et Jolivet et al. (2014))

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